L’accessibilité ne concerne pas uniquement l’environnement physique. Il s’agit aussi de créer des espaces qui répondent à des besoins variés, y compris ceux des personnes neurodivergentes. Ce guide explore la signification de l’accessibilité, comment identifier vos propres besoins et comment poser des questions aux autres pour mieux les comprendre.
Les besoins en accessibilité visent à rendre les espaces, les interactions et les systèmes utilisables par le plus grand nombre. Il ne s’agit pas seulement de respecter des lois sur le handicap ou d’ajouter une rampe à un bâtiment, mais de reconnaître que chacun interagit différemment avec son environnement et d’intégrer cette diversité dès la conception.
L’accessibilité ne se limite pas aux infrastructures physiques. Elle est aussi numérique, sociale, sensorielle et culturelle. Elle garantit que les personnes puissent participer pleinement sans devoir s’adapter à des normes qui ne tiennent pas compte de leurs besoins.
• Accessibilité physique : Ascenseurs, rampes, portes automatiques, options de sièges adaptées.
• Accessibilité sensorielle : Régulation du bruit, ajustement de l’éclairage, espaces sans parfum.
• Accessibilité cognitive : Instructions claires, espaces faciles à naviguer, soutien aux fonctions exécutives.
• Accessibilité culturelle et linguistique : Accès à la langue, représentation diverse, prise en compte des barrières intersectionnelles.
L’accessibilité, c’est avant tout réduire les obstacles avant même que les personnes aient à demander des ajustements.
Pour les personnes neurodivergentes, y compris celles ayant un TDAH, un trouble du spectre autistique ou une dyslexie, l’accessibilité implique souvent des soutiens qui ne sont ni visibles ni évidents pour les autres. Un espace qui semble « normal » ou « fonctionnel » pour certains peut être épuisant ou difficile à naviguer pour d’autres.
Voici quelques adaptations qui rendent les espaces plus accessibles aux personnes neurodivergentes :
• Gestion du bruit : Casques anti-bruit, espaces calmes, liberté de stimmer verbalement.
• Éclairage : Lumière douce et naturelle au lieu de néons agressifs.
• Besoins en mouvement : Bureaux debout, objets à manipuler, liberté de bouger, de quitter une pièce et d’y revenir.
• Texte plutôt que parole : Beaucoup de neurodivergents traitent mieux les informations écrites que verbales.
• Langage clair et direct : Éviter les sous-entendus, le sarcasme ou les attentes implicites.
• Temps de traitement : Laisser des pauses dans la conversation, proposer des résumés écrits ou donner du temps pour répondre.
• Horaires flexibles : Travail asynchrone, extensions de délais, routines structurées.
• Découpage des tâches : Étapes claires et priorisation des objectifs.
• Body doubling : Travailler à côté d’une autre personne pour se motiver et rester concentré.
Si vous ne savez pas encore quels sont vos besoins, observez vos réactions dans différentes situations. Les besoins en soutien se manifestent souvent par de la fatigue, de la frustration ou des tâches inutilement difficiles.
• Quand vous sentez-vous épuisé après une tâche qui semble anodine pour d’autres ?
• Quels environnements ou interactions sont particulièrement fatigants ?
• Quels éléments sensoriels vous posent problème ?
• Avez-vous des difficultés constantes avec la gestion du temps ou l’organisation ?
• Préférez-vous des environnements très structurés ou plus flexibles ?
• Certaines interactions sont-elles plus agréables que d’autres ?
• Essayez des instructions écrites au lieu d’orales.
• Expérimentez avec des outils anti-bruit.
• Modifiez votre emploi du temps pour inclure des pauses stratégiques.
• Au lieu de dire « Je suis nul en organisation », essayez « J’ai besoin d’un rappel écrit ».
• Au lieu de « Je ne supporte pas le bruit », dites « J’ai besoin d’un espace calme pour me concentrer ».
L’accessibilité ne devrait jamais être une réflexion de dernière minute ou un simple ajout. Elle doit être intégrée dès le départ dans la manière dont nous collaborons, organisons des réunions et interagissons. Plutôt que de mettre la charge sur les personnes concernées pour qu’elles défendent constamment leurs besoins, adoptons une approche proactive en posant des questions sur l’accessibilité et les besoins de soutien dès le début de chaque interaction.
• “Je veux m’assurer que cela fonctionne bien pour nous deux. As-tu des besoins en matière d’accessibilité ou de soutien qui pourraient faciliter notre collaboration ?”
• “Chacun travaille différemment, donc si certains outils, formats ou structures te conviennent mieux, n’hésite pas à me le dire.”
• “Voudrais-tu que l’on parle d’accessibilité dès maintenant pour qu’on puisse mettre en place un cadre adapté dès le départ ?”
• “Un ordre du jour écrit ou des horaires plus flexibles seraient-ils utiles ?”
• “Si le rythme est trop rapide ou si quelque chose ne fonctionne pas, fais-moi signe pour qu’on puisse ajuster.”
• “Préféres-tu des suivis écrits ou un message vocal rapide ?”
• “Préféres-tu qu’on se retrouve dans un endroit plus calme ou à un autre moment de la journée ?”
• “Dis-moi s’il y a quelque chose qui pourrait rendre ce moment plus confortable pour toi.”
Plutôt que de demander à quelqu’un d’expliquer ses besoins à partir de zéro, proposer des choix peut être une approche plus accessible :
• “Préféres-tu la caméra allumée ou éteinte pendant les appels ?”
• “Veux-tu qu’on communique par e-mail, message texte ou notes vocales ?”
• “Des points de suivi réguliers seraient-ils utiles, ou préfères-tu plus de flexibilité ?”
• “Veux-tu un ordre du jour à l’avance ou les discussions spontanées te conviennent-elles ?”
L’essentiel est d’intégrer ces questions naturellement, afin que l’accessibilité ne soit pas perçue comme une contrainte, mais comme un élément normal de la création d’espaces inclusifs.
Défendre ses propres besoins peut être difficile, surtout si l’on a l’habitude de s’adapter aux attentes des autres au détriment de son bien-être. Pourtant, les exprimer clairement aide à poser les bases d’un monde plus accessible. Voici quelques façons de communiquer ses besoins :
• “Je communique mieux à l’écrit. Si un appel est nécessaire, merci de le planifier à l’avance.”
• “J’ai besoin d’un ordre du jour clair. Peux-tu m’envoyer les points clés à l’avance ?”
• “Je travaille mieux dans un environnement calme. Peut-on réserver une salle sans bruit de fond ?”
Personnellement, j’indique mes besoins en accessibilité dans ma signature d’e-mail – cela permet aux personnes avec qui je collabore de savoir d’emblée comment travailler ensemble de manière fluide.
• “Les environnements bruyants peuvent être compliqués pour moi. Y a-t-il un espace calme où je pourrais me retirer si nécessaire ?”
• “J’ai parfois besoin de pauses lors de longues conversations. Ce n’est jamais personnel !”
• “Je préfère les messages écrits aux appels et j’apprécie une communication claire et directe.”
L’objectif n’est pas de se justifier ni de s’excuser pour ses besoins, mais simplement de faciliter les interactions pour soi et pour les autres.
L’accessibilité ne concerne pas uniquement les personnes en situation de handicap ou neurodivergentes – c’est une approche qui bénéficie à tout le monde. Quelques ajustements simples peuvent faire une réelle différence :
• Ajouter ses besoins d’accessibilité à sa signature d’e-mail.
• Vérifier avec ses ami·e·s ce qui les aide à se sentir à l’aise et soutenu·e·s.
• Normaliser l’usage d’outils sensoriels, les modes de communication alternatifs et les espaces flexibles.
• Plaider en faveur de l’accessibilité dans les espaces publics, les lieux de travail et les événements communautaires.
Lorsque l’accessibilité est intégrée dans nos interactions quotidiennes, elle devient une norme plutôt qu’une exception. L’objectif n’est pas de proposer une solution unique pour tou·te·s, mais d’encourager la flexibilité, le choix et un meilleur design pour permettre à chacun·e de participer pleinement. En adoptant ces ajustements conscients, nous construisons un monde qui ne se limite pas à répondre aux besoins, mais qui les anticipe et les soutient activement.
L’accessibilité ne concerne pas uniquement l’environnement physique. Il s’agit aussi de créer des espaces qui répondent à des besoins variés, y compris ceux des personnes neurodivergentes. Ce guide explore la signification de l’accessibilité, comment identifier vos propres besoins et comment poser des questions aux autres pour mieux les comprendre.
Les besoins en accessibilité visent à rendre les espaces, les interactions et les systèmes utilisables par le plus grand nombre. Il ne s’agit pas seulement de respecter des lois sur le handicap ou d’ajouter une rampe à un bâtiment, mais de reconnaître que chacun interagit différemment avec son environnement et d’intégrer cette diversité dès la conception.
L’accessibilité ne se limite pas aux infrastructures physiques. Elle est aussi numérique, sociale, sensorielle et culturelle. Elle garantit que les personnes puissent participer pleinement sans devoir s’adapter à des normes qui ne tiennent pas compte de leurs besoins.
• Accessibilité physique : Ascenseurs, rampes, portes automatiques, options de sièges adaptées.
• Accessibilité sensorielle : Régulation du bruit, ajustement de l’éclairage, espaces sans parfum.
• Accessibilité cognitive : Instructions claires, espaces faciles à naviguer, soutien aux fonctions exécutives.
• Accessibilité culturelle et linguistique : Accès à la langue, représentation diverse, prise en compte des barrières intersectionnelles.
L’accessibilité, c’est avant tout réduire les obstacles avant même que les personnes aient à demander des ajustements.
Pour les personnes neurodivergentes, y compris celles ayant un TDAH, un trouble du spectre autistique ou une dyslexie, l’accessibilité implique souvent des soutiens qui ne sont ni visibles ni évidents pour les autres. Un espace qui semble « normal » ou « fonctionnel » pour certains peut être épuisant ou difficile à naviguer pour d’autres.
Voici quelques adaptations qui rendent les espaces plus accessibles aux personnes neurodivergentes :
• Gestion du bruit : Casques anti-bruit, espaces calmes, liberté de stimmer verbalement.
• Éclairage : Lumière douce et naturelle au lieu de néons agressifs.
• Besoins en mouvement : Bureaux debout, objets à manipuler, liberté de bouger, de quitter une pièce et d’y revenir.
• Texte plutôt que parole : Beaucoup de neurodivergents traitent mieux les informations écrites que verbales.
• Langage clair et direct : Éviter les sous-entendus, le sarcasme ou les attentes implicites.
• Temps de traitement : Laisser des pauses dans la conversation, proposer des résumés écrits ou donner du temps pour répondre.
• Horaires flexibles : Travail asynchrone, extensions de délais, routines structurées.
• Découpage des tâches : Étapes claires et priorisation des objectifs.
• Body doubling : Travailler à côté d’une autre personne pour se motiver et rester concentré.
Si vous ne savez pas encore quels sont vos besoins, observez vos réactions dans différentes situations. Les besoins en soutien se manifestent souvent par de la fatigue, de la frustration ou des tâches inutilement difficiles.
• Quand vous sentez-vous épuisé après une tâche qui semble anodine pour d’autres ?
• Quels environnements ou interactions sont particulièrement fatigants ?
• Quels éléments sensoriels vous posent problème ?
• Avez-vous des difficultés constantes avec la gestion du temps ou l’organisation ?
• Préférez-vous des environnements très structurés ou plus flexibles ?
• Certaines interactions sont-elles plus agréables que d’autres ?
• Essayez des instructions écrites au lieu d’orales.
• Expérimentez avec des outils anti-bruit.
• Modifiez votre emploi du temps pour inclure des pauses stratégiques.
• Au lieu de dire « Je suis nul en organisation », essayez « J’ai besoin d’un rappel écrit ».
• Au lieu de « Je ne supporte pas le bruit », dites « J’ai besoin d’un espace calme pour me concentrer ».
L’accessibilité ne devrait jamais être une réflexion de dernière minute ou un simple ajout. Elle doit être intégrée dès le départ dans la manière dont nous collaborons, organisons des réunions et interagissons. Plutôt que de mettre la charge sur les personnes concernées pour qu’elles défendent constamment leurs besoins, adoptons une approche proactive en posant des questions sur l’accessibilité et les besoins de soutien dès le début de chaque interaction.
• “Je veux m’assurer que cela fonctionne bien pour nous deux. As-tu des besoins en matière d’accessibilité ou de soutien qui pourraient faciliter notre collaboration ?”
• “Chacun travaille différemment, donc si certains outils, formats ou structures te conviennent mieux, n’hésite pas à me le dire.”
• “Voudrais-tu que l’on parle d’accessibilité dès maintenant pour qu’on puisse mettre en place un cadre adapté dès le départ ?”
• “Un ordre du jour écrit ou des horaires plus flexibles seraient-ils utiles ?”
• “Si le rythme est trop rapide ou si quelque chose ne fonctionne pas, fais-moi signe pour qu’on puisse ajuster.”
• “Préféres-tu des suivis écrits ou un message vocal rapide ?”
• “Préféres-tu qu’on se retrouve dans un endroit plus calme ou à un autre moment de la journée ?”
• “Dis-moi s’il y a quelque chose qui pourrait rendre ce moment plus confortable pour toi.”
Plutôt que de demander à quelqu’un d’expliquer ses besoins à partir de zéro, proposer des choix peut être une approche plus accessible :
• “Préféres-tu la caméra allumée ou éteinte pendant les appels ?”
• “Veux-tu qu’on communique par e-mail, message texte ou notes vocales ?”
• “Des points de suivi réguliers seraient-ils utiles, ou préfères-tu plus de flexibilité ?”
• “Veux-tu un ordre du jour à l’avance ou les discussions spontanées te conviennent-elles ?”
L’essentiel est d’intégrer ces questions naturellement, afin que l’accessibilité ne soit pas perçue comme une contrainte, mais comme un élément normal de la création d’espaces inclusifs.
Défendre ses propres besoins peut être difficile, surtout si l’on a l’habitude de s’adapter aux attentes des autres au détriment de son bien-être. Pourtant, les exprimer clairement aide à poser les bases d’un monde plus accessible. Voici quelques façons de communiquer ses besoins :
• “Je communique mieux à l’écrit. Si un appel est nécessaire, merci de le planifier à l’avance.”
• “J’ai besoin d’un ordre du jour clair. Peux-tu m’envoyer les points clés à l’avance ?”
• “Je travaille mieux dans un environnement calme. Peut-on réserver une salle sans bruit de fond ?”
Personnellement, j’indique mes besoins en accessibilité dans ma signature d’e-mail – cela permet aux personnes avec qui je collabore de savoir d’emblée comment travailler ensemble de manière fluide.
• “Les environnements bruyants peuvent être compliqués pour moi. Y a-t-il un espace calme où je pourrais me retirer si nécessaire ?”
• “J’ai parfois besoin de pauses lors de longues conversations. Ce n’est jamais personnel !”
• “Je préfère les messages écrits aux appels et j’apprécie une communication claire et directe.”
L’objectif n’est pas de se justifier ni de s’excuser pour ses besoins, mais simplement de faciliter les interactions pour soi et pour les autres.
L’accessibilité ne concerne pas uniquement les personnes en situation de handicap ou neurodivergentes – c’est une approche qui bénéficie à tout le monde. Quelques ajustements simples peuvent faire une réelle différence :
• Ajouter ses besoins d’accessibilité à sa signature d’e-mail.
• Vérifier avec ses ami·e·s ce qui les aide à se sentir à l’aise et soutenu·e·s.
• Normaliser l’usage d’outils sensoriels, les modes de communication alternatifs et les espaces flexibles.
• Plaider en faveur de l’accessibilité dans les espaces publics, les lieux de travail et les événements communautaires.
Lorsque l’accessibilité est intégrée dans nos interactions quotidiennes, elle devient une norme plutôt qu’une exception. L’objectif n’est pas de proposer une solution unique pour tou·te·s, mais d’encourager la flexibilité, le choix et un meilleur design pour permettre à chacun·e de participer pleinement. En adoptant ces ajustements conscients, nous construisons un monde qui ne se limite pas à répondre aux besoins, mais qui les anticipe et les soutient activement.
L’accessibilité ne concerne pas uniquement l’environnement physique. Il s’agit aussi de créer des espaces qui répondent à des besoins variés, y compris ceux des personnes neurodivergentes. Ce guide explore la signification de l’accessibilité, comment identifier vos propres besoins et comment poser des questions aux autres pour mieux les comprendre.
Les besoins en accessibilité visent à rendre les espaces, les interactions et les systèmes utilisables par le plus grand nombre. Il ne s’agit pas seulement de respecter des lois sur le handicap ou d’ajouter une rampe à un bâtiment, mais de reconnaître que chacun interagit différemment avec son environnement et d’intégrer cette diversité dès la conception.
L’accessibilité ne se limite pas aux infrastructures physiques. Elle est aussi numérique, sociale, sensorielle et culturelle. Elle garantit que les personnes puissent participer pleinement sans devoir s’adapter à des normes qui ne tiennent pas compte de leurs besoins.
• Accessibilité physique : Ascenseurs, rampes, portes automatiques, options de sièges adaptées.
• Accessibilité sensorielle : Régulation du bruit, ajustement de l’éclairage, espaces sans parfum.
• Accessibilité cognitive : Instructions claires, espaces faciles à naviguer, soutien aux fonctions exécutives.
• Accessibilité culturelle et linguistique : Accès à la langue, représentation diverse, prise en compte des barrières intersectionnelles.
L’accessibilité, c’est avant tout réduire les obstacles avant même que les personnes aient à demander des ajustements.
Pour les personnes neurodivergentes, y compris celles ayant un TDAH, un trouble du spectre autistique ou une dyslexie, l’accessibilité implique souvent des soutiens qui ne sont ni visibles ni évidents pour les autres. Un espace qui semble « normal » ou « fonctionnel » pour certains peut être épuisant ou difficile à naviguer pour d’autres.
Voici quelques adaptations qui rendent les espaces plus accessibles aux personnes neurodivergentes :
• Gestion du bruit : Casques anti-bruit, espaces calmes, liberté de stimmer verbalement.
• Éclairage : Lumière douce et naturelle au lieu de néons agressifs.
• Besoins en mouvement : Bureaux debout, objets à manipuler, liberté de bouger, de quitter une pièce et d’y revenir.
• Texte plutôt que parole : Beaucoup de neurodivergents traitent mieux les informations écrites que verbales.
• Langage clair et direct : Éviter les sous-entendus, le sarcasme ou les attentes implicites.
• Temps de traitement : Laisser des pauses dans la conversation, proposer des résumés écrits ou donner du temps pour répondre.
• Horaires flexibles : Travail asynchrone, extensions de délais, routines structurées.
• Découpage des tâches : Étapes claires et priorisation des objectifs.
• Body doubling : Travailler à côté d’une autre personne pour se motiver et rester concentré.
Si vous ne savez pas encore quels sont vos besoins, observez vos réactions dans différentes situations. Les besoins en soutien se manifestent souvent par de la fatigue, de la frustration ou des tâches inutilement difficiles.
• Quand vous sentez-vous épuisé après une tâche qui semble anodine pour d’autres ?
• Quels environnements ou interactions sont particulièrement fatigants ?
• Quels éléments sensoriels vous posent problème ?
• Avez-vous des difficultés constantes avec la gestion du temps ou l’organisation ?
• Préférez-vous des environnements très structurés ou plus flexibles ?
• Certaines interactions sont-elles plus agréables que d’autres ?
• Essayez des instructions écrites au lieu d’orales.
• Expérimentez avec des outils anti-bruit.
• Modifiez votre emploi du temps pour inclure des pauses stratégiques.
• Au lieu de dire « Je suis nul en organisation », essayez « J’ai besoin d’un rappel écrit ».
• Au lieu de « Je ne supporte pas le bruit », dites « J’ai besoin d’un espace calme pour me concentrer ».
L’accessibilité ne devrait jamais être une réflexion de dernière minute ou un simple ajout. Elle doit être intégrée dès le départ dans la manière dont nous collaborons, organisons des réunions et interagissons. Plutôt que de mettre la charge sur les personnes concernées pour qu’elles défendent constamment leurs besoins, adoptons une approche proactive en posant des questions sur l’accessibilité et les besoins de soutien dès le début de chaque interaction.
• “Je veux m’assurer que cela fonctionne bien pour nous deux. As-tu des besoins en matière d’accessibilité ou de soutien qui pourraient faciliter notre collaboration ?”
• “Chacun travaille différemment, donc si certains outils, formats ou structures te conviennent mieux, n’hésite pas à me le dire.”
• “Voudrais-tu que l’on parle d’accessibilité dès maintenant pour qu’on puisse mettre en place un cadre adapté dès le départ ?”
• “Un ordre du jour écrit ou des horaires plus flexibles seraient-ils utiles ?”
• “Si le rythme est trop rapide ou si quelque chose ne fonctionne pas, fais-moi signe pour qu’on puisse ajuster.”
• “Préféres-tu des suivis écrits ou un message vocal rapide ?”
• “Préféres-tu qu’on se retrouve dans un endroit plus calme ou à un autre moment de la journée ?”
• “Dis-moi s’il y a quelque chose qui pourrait rendre ce moment plus confortable pour toi.”
Plutôt que de demander à quelqu’un d’expliquer ses besoins à partir de zéro, proposer des choix peut être une approche plus accessible :
• “Préféres-tu la caméra allumée ou éteinte pendant les appels ?”
• “Veux-tu qu’on communique par e-mail, message texte ou notes vocales ?”
• “Des points de suivi réguliers seraient-ils utiles, ou préfères-tu plus de flexibilité ?”
• “Veux-tu un ordre du jour à l’avance ou les discussions spontanées te conviennent-elles ?”
L’essentiel est d’intégrer ces questions naturellement, afin que l’accessibilité ne soit pas perçue comme une contrainte, mais comme un élément normal de la création d’espaces inclusifs.
Défendre ses propres besoins peut être difficile, surtout si l’on a l’habitude de s’adapter aux attentes des autres au détriment de son bien-être. Pourtant, les exprimer clairement aide à poser les bases d’un monde plus accessible. Voici quelques façons de communiquer ses besoins :
• “Je communique mieux à l’écrit. Si un appel est nécessaire, merci de le planifier à l’avance.”
• “J’ai besoin d’un ordre du jour clair. Peux-tu m’envoyer les points clés à l’avance ?”
• “Je travaille mieux dans un environnement calme. Peut-on réserver une salle sans bruit de fond ?”
Personnellement, j’indique mes besoins en accessibilité dans ma signature d’e-mail – cela permet aux personnes avec qui je collabore de savoir d’emblée comment travailler ensemble de manière fluide.
• “Les environnements bruyants peuvent être compliqués pour moi. Y a-t-il un espace calme où je pourrais me retirer si nécessaire ?”
• “J’ai parfois besoin de pauses lors de longues conversations. Ce n’est jamais personnel !”
• “Je préfère les messages écrits aux appels et j’apprécie une communication claire et directe.”
L’objectif n’est pas de se justifier ni de s’excuser pour ses besoins, mais simplement de faciliter les interactions pour soi et pour les autres.
L’accessibilité ne concerne pas uniquement les personnes en situation de handicap ou neurodivergentes – c’est une approche qui bénéficie à tout le monde. Quelques ajustements simples peuvent faire une réelle différence :
• Ajouter ses besoins d’accessibilité à sa signature d’e-mail.
• Vérifier avec ses ami·e·s ce qui les aide à se sentir à l’aise et soutenu·e·s.
• Normaliser l’usage d’outils sensoriels, les modes de communication alternatifs et les espaces flexibles.
• Plaider en faveur de l’accessibilité dans les espaces publics, les lieux de travail et les événements communautaires.
Lorsque l’accessibilité est intégrée dans nos interactions quotidiennes, elle devient une norme plutôt qu’une exception. L’objectif n’est pas de proposer une solution unique pour tou·te·s, mais d’encourager la flexibilité, le choix et un meilleur design pour permettre à chacun·e de participer pleinement. En adoptant ces ajustements conscients, nous construisons un monde qui ne se limite pas à répondre aux besoins, mais qui les anticipe et les soutient activement.
Claims of overdiagnosis ignore what really matters: too many neurodivergent people still face stigma, long waits, and little support.
Imposter syndrome and rejection sensitivity are part of ADHD for a lot of us. Here’s how I experience them, what helped, and what I want you to know.
When everything feels important, prioritizing with ADHD can feel like an impossible puzzle. The right tools can make it easier to start.
